Bénéficiez d’un complément de revenus à la retraite par le biais d’une rente viagère en souscrivant à un plan épargne retraite populaire ou PERP. Les primo accédants peuvent également opter pour une sortie en capital afin de financer l’acquisition de leur première résidence principale. Ce produit d’épargne permet en outre de bénéficier d’une fiscalité attractive, et l’épargnant est tenu de déclarer son PERP à l’administration fiscale.
La fiscalité du PERP
Les primes versées dans un PERP peuvent être déduites des revenus imposables. La rente doit être déclarée et fera toutefois l’objet d’une imposition. Par ailleurs, le PERP fait bénéficier d’une fiscalité attractive aussi bien en phase d’épargne qu’en phase de sortie en capital ; cela tout en tenant compte d’un certain plafond. Les primes alimentant le PERP peut être versé de deux manières différentes : soit par l’épargnant lui-même, soit par son employeur. Dans ce cas on parle de PERP entreprise.
Comment souscrire à un PERP ?
Contrat d’épargne individuel, le PERP peut être souscrit par tous. L’épargnant peut alors s’adresser à une compagnie d’assurance, à une banque ou encore à une mutuelle. Il existe trois types de contrats PERP :
Le contrat de rente viagère : la rente est perçue au moment de la retraite du souscripteur.
Le contrat en unité de rente : les points de rente sont fournis par l’assureur en prenant en compte le montant des primes versées et la valeur du point.
Le contrat multisupport : les primes peuvent être injectées dans un fonds en unité de compte ou dans un fonds en euro.
Le PERP est toutefois bloqué jusqu’à l’âge de la retraite, sauf dans certains cas exceptionnels : l’invalidité, le surendettement, le décès du conjoint ou du partenaire PACS, la cessation d’activité à la suite d’une liquidation judiciaire, la fin des droits aux allocations de chômage …